la scène

La question se pose, inévitable, insistante. Impérieuse. Présente en tout temps, en tout lieu, pendant la danse et pendant le sommeil. Quelle action possible dans le monde actuel ?

La création est-elle en soit un début de réaction ? Une riposte à l'affolement d'un monde sur lequel je, nous, on, ne peuvent presque plus rien. Certains écrivent, d'autres parlent, bien évidemment des actes concets sont toujours possibles. Mais où les faire, vers qui les tourner quand le Japon, la Libye, la Nouvelle Zélande et tant d'autres encore réclament et attendent un soutient. Quand au quotidien même les déroutent s'affichent devant nos yeux et que les mains vides nous tentons de les tendre. Ah ! ces images qui disent tant et ne font pas assez.

Il y aurait-il un élément de réponse dans l'acte artistique. Dans la revendication d'une humanité commune. La question du corps, centrale et central (la question ET le corps sont tous les deux au coeur profond de notre apréhension du monde) est une forme de contestation, de refus de ces violences politiques que l'on nous ingflige.  C'est aussi peut-être (je l'espère, je l'appelle, je l'envie, je le déclare) le chemin esthétique, le chemin de la reflexion, de l'élévation et de la compréhension des relations humaines, sensuelles, actives, politiques, sociales et que sais encore —des pages entières sont nécessaires pour terminer cette énumération.

Chaque soir, ici et là, des personnes se donnent pour ouvrir les portes des philosophies sans cesse en mouvements, en question. Chaque jour la pensée avance (mais P. ce qu'elle avance doucement), et ces quelques pas dérisoires pourtant face à la violence que nous oppose un monde nature ou humain. Sont autant de pièce d'un futur commun. Entre haine et cataclysme la cohésion de notre société vacille.

Et pourtant partout, il existe des hommes, des femmes, de tous ages et de toutes couleurs qui grattent la surface de ces sentiments ignobles. Sous la peau commence la vie. Alors comment continuer. beaucoup de réponses différentes.

La mienne s'appelle DANSE.