Icare à Ploërmel
Reprise d'Icare donc. Les dernières représentations remontent à Alexandrie et Le Caire en juin dernier. (L'Egypte, qui remue dans ses carcans trop étroits, dans ces lois trop étriquées, dans ces libertés trop bafouées.)
et puis vendredi dernier cette petite chapelle bleue à Ploërmel, Morbihan. Ah ! Comme ces lieux se succèdent, se rappellent les uns aux autres, se lient dans l'espace scénique et se différencient par ce qu'ils ont d'original, de précieux, de nouveau, d'ancien, de petit, de charmant, de résistant ou d'installé. Tous différents dans notre recherche.
Ploërmel donc où la chapelle ressemble si for tà la chapelle des Pénitents Blancs à Avignon, là précisément où fut créé Icare en 1996, puis rejoué avec la version double, Benjamin et Vincent en 2006 (pour les dix ans). Icare se délecte donc de ce plateau encerclé de pierres surmonté de voutes.
Et la salle se réjouit de même à en croire ce débat qui suit la représentation et qui … dure … presque une heure. Où l'on se rend compte que le public suit, de ville en ville, les évolutions artistiques. Ainsi je note qu'une personne revient voir Icare pour la troisième fois. La première fois, c'était à Tarbes en 1998, puis à Artigues en 2006, deux autres reviennent voir Icare pour la deuxième fois et tant d'autres sont là pour donner suite au Festin, à Folie ou à la trilogie que nous avons donnée à Lorient l'année dernière.
Prochaine et peut-être dernière représentation d'Icare, à Redon le vendredi 25 février.
pourquoi dernière ?