retour
Retour sur terre après quelques jours pris hors du temps, hors de tout. Ce qui ressource au delà de l'imaginable. Partis errer dans des espaces infinis, sous un ciel empli de vent et de gouttes de pluie, de soleil et de pollen, de l'air, de l'air partout. Sous les pieds la terre. La danse se puise ici même, dans les fleurs innombrables, les pierres qui s'amoncellent pour former des cabanes, des maisons, des hermitages, des châteaux et puis des ruines. Les herbes caressées par les vents ; les ailes des oiseaux qui entonnent des envols. Et l'eau de la rivière qui résiste au mouvement du corps. la danse s'apprend ici-même. Elle se prend dans le vivant. Et dire que je danse Icare au Caire dans moins d'une semaine; est-il seulement une autre voix (voie?) pour revenir à l'essence de ce solo ?
Les dieux chtonniens sont nés ici. Ceux de l'air y résident.